dimanche

De l’autre côté de la cordillère…

Mon séjour à Buenos Aires aura duré 15 jours, beaucoup plus que je ne l’aurais souhaité. Je rencontre enfin le fameux directeur de la cellule changement climatique du gouvernement argentin, Nazareno Castillo, qui me reçoit très aimablement dans ses bureaux du microcentro de la capitale. Après m’avoir expliqué les champs d’interventions de son département, il me dirige vers son coordinateur des projets d’adaptation au changement climatique. Malheureusement – pourquoi le taire- je suis sorti assez déçu de notre entretien…

En effet, lors de ma première prise de contact avec le secrétariat de l’environnement, on m’avait parlé de projets pilotes d’irrigation mis en place au sein de ce dernier. Mais à ma grande surprise mon interlocuteur, au demeurant très sympathique, m’explique qu’aucun projet d’adaptation au changement climatique n’existe à ce jour en Argentine. Tout juste est-il en train de travailler sur la conception d’un projet futur dans la province de Salta, pour lequel tout reste à faire : étude détaillée du contexte, recherche de fonds, etc. Bref, ce qui semblait être pour moi une rencontre décisive se révèle être un coup d’épée dans l’eau.

Mais tout n’est pas perdu : Alejandro, l’ancien activiste de Greenpeace rencontré chez Idealist.org m’a arrangé un entretien avec l’antenne de la très médiatique ONG environnementale en Argentine. Cette rencontre fera l’objet d’un article spécifique…

Venons-en au sujet de ce post : mon arrivée au Chili. Juste un mois après avoir atterri sur le continent Sud Américain, je traverse quitte mes amis argentins et entre chez leur maigre voisin… Le changement se note surtout au niveau des personnes : l’accent a changé, ici les syllabes sont mâchées et je dois m’efforcer pour suivre les conversations. Les faciès sont radicalement différents, tous ou presque portant des traces de métissage avec les Mapuche, cette tribu originaire qui donna tant de fil à retordre aux colons. En deux mots par ici, les Chiliens sont plutôt petits et bridés !
Sinon, avec son niveau "d’occidentalisation" élevé – bus confortables, nombreuses banques et supermarchés bien fournis- le pays ressemble beaucoup à l’Argentine. Voilà en tout cas mes premières impressions de la dixième région du Chili, qui s’étend de l’ile de Chiloé, d’où j’écris en ce moment, jusqu’à Puerto Natales à l’extrême sud. Il est possible que les choses changent en allant vers le nord…

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